Quelles sont les étapes d’un detailing extérieur de voiture ?

Lorsqu’on fait référence au detailing extérieur, on pense souvent au polissage et au lustrage (ou poli-lustrage, c’est selon) puisque ce sont des techniques avancées qui sont assez caractéristiques de cet art de la rénovation automobile. Toutefois, avant d’arriver à ces étapes, il est nécessaire de préparer la carrosserie du véhicule. Car si la voiture est sale, un polissage pourrait tout simplement l’endommager. Voici donc ce qu’il faut faire dans l’ordre.

Première étape : le prélavage (avec de la mousse active)

Le prélavage n’est jamais une étape à négliger lorsqu’on pratique le detailing auto et celle-ci possède deux intérêts principaux. Le premier est d’éviter le plus possible l’apparition de rayures lors des étapes qui vont suivre. Car si vous frottez une carrosserie contenant des traces de terre ou de poussière, il y a un risque élevé de la rayer. Lors du prélavage, on n’est pas en contact soi-même avec la voiture : il s’agit en effet la plupart du temps d’utiliser de la mousse active avec un canon à mousse (Foam Gun) ou encore un pulvérisateur à pression.

Après avoir aspergé le véhicule de mousse active, on attend quelques minutes le temps qu’elle agisse, puis on rince abondamment. Il faut surtout veiller à bien en appliquer sur les roues et les jantes, car ce sont ces parties qui sont les plus sales en général. Le second intérêt de ce prélavage est qu’il va faciliter grandement la prochaine étape qui est celle du lavage classique.

Seconde étape : le lavage (avec la technique des deux seaux)

Cette fois-ci, on est beaucoup moins “passif” puisqu’il faut mettre la main à la pâte, ou plutôt aux seaux. Car la technique la plus utilisée aujourd’hui pour le lavage est celle des deux seaux. Le principe est simple : on prépare un gant microfibre, un seau d’eau clair et un seau d’eau savonneuse. On trempe une première fois le gant dans l’eau savonneuse, on frotte en commençant par les parties hautes de la voiture et on rince dans le seau d’eau claire. Il suffit ensuite de répéter plusieurs fois ce processus puis on passe à l’étape de décontamination.

Troisième étape : la décontamination (chimique et mécanique)

Cette troisième étape n’est pas toujours nécessaire et s’applique en particulier aux véhicules qui méritent une rénovation complète. Si la voiture a subi une contamination ferreuse (qui se voit avec l’oxydation), on va alors appliquer des produits adaptés pour réaliser une décontamination chimique. On peut ensuite la compléter avec une décontamination mécanique qui est réalisée avec un gant de décontamination ou une claybar. À la fin, le but est d’obtenir une carrosserie bien lisse pour pouvoir effectuer le polissage.

Quatrième étape : le polissage (correction des défauts)

On entre enfin dans le vif du sujet avec l’étape de polissage qui fait tout l’intérêt du detailing automobile. Avec celle-ci, on va véritablement corriger tous les défauts de la carrosserie (tâches, rayures, tourbillons…) à l’aide d’une polisseuse et de mousses de polissage qui vont être plus ou moins abrasives. Il faudra d’ailleurs bien choisir la mousse puisque si on n’en prend une trop abrasive alors que les défauts sont mineurs, cela risque de retirer trop de matière et d’attaquer la peinture.

Pour rappel, le but du polissage est d’avoir à la fin une carrosserie qui soit à la fois bien lisse et sans défauts apparents.

Cinquième étape : le lustrage (pour apporter de la brillance)

Cette cinquième étape pourrait paraître facultative vu que son principal but est de donner un aspect brillant à la carrosserie afin que celle-ci soit comme neuve. Tout le monde n’est en effet pas friand de “l’effet miroir” un peu tapageur. Toutefois, le lustrage est nécessaire si vous souhaitez appliquer une cire protectrice. En effet, il améliore la fixation de cette dernière et lui garantit ainsi une meilleure durée de vie.